Savoir respecter les besoins nutritionnels du nourrisson.
Beaucoup de mères, voyant leur nourrisson bien arrondi, avec un bon bidon, de bonnes cuisses et des joues bien remplies, vont commencer à culpabiliser. Il est loin, en effet, le temps ou la rondeur des chairs du « bébé Cadum » exposé en publicité, était synonyme de bonne santé. Car on a bien discerné depuis, qu’être bouffi de farine et gonflé, n’avait rien à voir avec la santé, au contraire !
Exit donc cette image.
Remplacée aujourd’hui par des inquiétudes sur les rondeurs et le poids du bébé.
Inquiétudes allègrement relayées par les remarques de l’entourage, toujours prompt à distiller quelques perfidies et à appuyer là où ça fait mal ;
du genre :
« Eh bien dites moi, il est plutôt costaud ! » ou bien : « il profite bien ! »
Bon !
Pas de panique !
La jalousie est environnante ! (Si votre enfant était maigrichon, ces mêmes personnes iraient jusqu’à suggérer que vous l’affamez…)
Gardons donc notre bon sens !
Un nourrisson nourri correctement va évidemment se remplumer rapidement. Et il aura, bien sûr, de bonnes joues, de bonnes cuisses, de bonnes fesses et un joli bidon ! C’est complètement et heureusement normal !
Le lait donné au bébé : lait de mère ou lait industriel « pour nourrisson » n’a jamais entraîné d’obésité (sauf anomalie grave et exceptionnelle de la régulation de la satiété)
Il faut continuer à donner à votre enfant, au sein ou au biberon, la quantité de lait qu’il réclame. C’est l’allaitement à la demande !
Il ne faut pas céder aux remarques, ni celles de l’entourage, ni, malheureusement celles du personnel (fût-il médical) de certaines maternités.
A la maternité, vous pourrez vous entendre dire : « Ne lui donnez que telle dose par biberon » – ou bien : « Ne lui donnez le sein que toutes les 3 heures ».
Dans certains centres de prévention pédiatrique, là aussi, on pourra vous dire : « vous donnez de trop grandes quantités de lait » ou bien : « A tel âge, il devrait prendre tant par biberon » « basez-vous donc sur les doses inscrites sur les boîtes de lait » !?..Ou bien « vous lui donnez trop souvent le sein » ou bien « il a trop grossi »…
Ces discours trop directifs ne sont pas à prendre en compte.
La seule personne à écouter c’est votre enfant !! Personne d’autre.
Ecoutez-le, faites au mieux ; Essayez de ne pas confondre pleurs de faim et envie des bras. Mais s’il a faim, nourrissez le, c’est lui qui décide !
Savoir contrôler ses envies
Autant il faut pouvoir combler les besoins du jeune nourrisson nourri au lait puis aux légumes, autant il faut, plus tard, savoir contrôler les envies du jeune enfant qui « mange de tout », mais préfère vite… les glucides.
C’est là où :
- La mamie- gâteau doit savoir se réfréner dans ses arts culinaires …
- Il faut savoir que le Nutella™ n’est pas obligatoire…
- Que les sucreries, sodas ou chocolateries ne doivent pas être la…
carotte proposée par les parents pour obtenir calme et obéissance… - Que l’on se doit de respecter harmonie des repas et équilibre nutritionnel.
Il est vrai que vers 2/3 ans, l’enfant a une fâcheuse tendance à faire évoluer son goût vers les pâtes et le sucré, plutôt que vers les légumes qu’il se met à refuser allègrement.
Il faudra contourner le problème en explorant de subtils et discrets mélanges…Mais sans jamais tomber dans le forçage alimentaire. Le combat serait perdu d’avance et nocif pour tout le monde.
La rédaction