Le rot
Cette régurgitation d’air est recherchée et attendue chez le bébé.
Chaque mère, avant même qu’elle sache comment préparer un biberon, connaît l’importance du rot.
Quel est donc cet air qui s’échappe de l’estomac au moment du rot, soulage l’entourage et signe le bon état digestif de bébé ?
C’est surtout l’air contenu normalement dans l’estomac vide. C’est également l’air que l’enfant avale plus ou moins pendant qu’il boit.
Cette masse d’air est déplacée vers le haut de l’estomac au fur et à mesure que le biberon se vide.
La bulle d’air, plus ou moins volumineuse, plus ou moins coincée, peut alors créer, chez le bébé, une sensation d’estomac plein qui lui fera arrêter le remplissage.
Cette bulle va finir par trouver le chemin de la sortie en passant par la cheminée œsophagienne.
Cette sortie, très remarquée par une joyeuse sonorité, ira diminuer la tension de l’estomac et si l’enfant a encore faim, il y aura à nouveau de la place.
Quelques remarques :
Le rot sort habituellement dans les minutes qui suivent la fin d’une tétée ou d’un biberon.
Si le rot tarde à s’exprimer, bien que l’enfant soit placé en position verticale dans vos bras ou en position demi-assise sur vos genoux, vous pouvez essayer de le faire sortir en plaçant bébé sur votre épaule, de manière à ce que son estomac s’appuie contre l’arrondi de cette
épaule.
Chez le petit bébé, qui n’a pas souvent la force de boire d’un trait sa tétée ou son biberon, on profitera de cette mi-temps pour attendre un rot intermédiaire éventuel.
L’importance, la fréquence, la régularité du rot sont très variables, et il se peut qu’il ne vienne pas ou soit décalé dans le temps.
Si le rot n’est pas sorti dans les 10-15 minutes, inutile de s’inquiéter !
Placez-le dans son lit en position demi-assise pendant quelque temps, puis, s’il s’endort calmement, allongez-le dans sa position de sommeil.
Il fera un rot plus important la prochaine fois.
Le hoquet
Il correspond à la réponse neurologique réflexe de l’estomac rempli.
Le volume de l’estomac, gonflé de lait, augmente au point de titiller la coupole du diaphragme.
Le nerf phrénique, alors stimulé, déclenche la contraction de ce diaphragme et entraîne ces secousses caractéristiques du hoquet.
Ce hoquet, qui suit donc une tétée ou un biberon, est bien toléré et ne durera que quelques instants.
La rédaction