Pendant longtemps la médecine est restée sourde, aveugle et muette devant la souffrance et la douleur de l’enfant ;
particulièrement celles des nouveau-nés et jeunes nourrissons.
L’on pouvait, sans états d’âme, séparer à la naissance la mère de son enfant, le priver de lait pendant 24h, le frotter, l’asperger d’eau, le triturer, l’emmailloter, le piquer…
Citons le Pr J.P. RELIER dans son livre « Adrien ou la colère des bébés » :
« En 1968, autrement dit hier, l’année de la révolution pour certains, on croyait que le nouveau-né ne souffrait pas et qu’on pouvait lui faire des prélèvements, l’inciser, voire l’opérer sans anesthésie.
Les infirmières et les médecins d’alors n’étaient ni plus ni moins que des bourreaux. »
Aujourd’hui, enfin, la médecine a appris à reconnaître qu’un bébé peut souffrir !
Elle a appris à détecter le degré de souffrance et à la soulager.