C’est une maladie virale contagieuse, qui touche ssentiellement les jeunes enfants de 6 mois à 10 ans.
La forme classique
Elle donne lieu à l’apparition de petites vésicules de topographie particulière : la paume des mains, la plante des pieds et l’intérieur de la bouche.
Ces vésicules sont peu nombreuses, souvent de découverte fortuite, lors de l’examen d’un enfant ronchon qui présente une fièvre modérée.
Parfois les vésicules dépassent en topographie les zones classiques et « remontent » sur les bras ou les jambes. elles atteignent aussi souvent le pourtour extérieur de la bouche.
Elles disparaîtront en une semaine, sans démangeaison et sans évolution vers des croûtes.
La gêne de l’enfant se situe au niveau de la bouche ; les lésions des muqueuses gingivales ou pharyngée – type aphte – pouvant être douloureuses lors des contacts alimentaires et entraînant une hypersalivation.
Evoluant souvent par petites épidémies, elles ne nécessitent aucun traitement autre que le paracétamol , utile en cas de fièvre et de douleur.
Les virus responsables : les virus coxsachie, surtout le sérotype A 16; l’entérovirus 71, des échovirus.
Atteinte des mains ( photo bebesante.fr )
Les formes étendues.
L’éruption touche toutes les parties du corps, mais reste plus importante sur les membres.
Par rapport à la varicelle: Il n’y a pas de petites « bulles » sur les zones rouges, il n’y a pas d’apparition de croûtes, pas de démangeaisons et pas de cicatrices.
Photo des formes étendues de la maladie (photo bebesante.fr).
A noter la possibilité d’atteinte des ongles.
Cette atteinte est décalée dans le temps, 1 à 2 mois après la fin de l’éruption. Cet onyxis, cette onychomadèse, consiste en un arrêt transitoire de la pousse de l’ongle. L’on voit donc un ongle « coupé en deux » par une ligne blanchâtre, avec une moitié terminale qui se soulève, poussée par la repousse de l’arrière. Observée lors de grandes épidémies (celle de 2012-2013 en France a été importante), ces atteintes de l’ongle ne laisseront aucune séquelle.
Dr Thierry Marck
Réf atteinte des ongles : E.Bourrat – Dermatologue- Hopital Robert Debré- Réalités pédiatriques N° 179 – Mai/Juin 2013
