Les réveils nocturnes

L’enfant, qui ne connaît pas son lit, qui ne s’y est quasiment jamais endormi, aura toutes les chances de se réveiller pour tenter de retrouver l’atmosphère chaude et ondulante des bras de sa mère.

Il va programmer son réveil, tellement il lui semble important de retrouver le plaisir perdu, car son lit n’est pas un plaisir, et cet explosif qu’on croyait désamorcé va égrener la nuit de ses pleurs.

Mais comme le père travaille demain…

Et qu’il y a des voisins…

Et qu’on est épuisé…

Et qu’il est bientôt inacceptable de se lever toutes les deux heures…

On ne se donne même plus la peine d’essayer de le rendormir.

Quand il se réveille :

– soit il intègre le lit des parents,

– soit, vu le manque de place, c’est l’un des deux parents (souvent le père) qui quitte le lit conjugal.

Il part s’installer dans le lit de la pièce d’à-côté ou sur le canapé, laissant le « nouveau couple » – la mère et son bébé – terminer leur nuit ensemble.

Le bébé a gagné !

L’état des lieux …

On imagine très bien l’atmosphère tendue qui s’installe dans une telle famille :

  • fatigue, énervement ;
  • culpabilité de ne pas savoir s’y prendre ;
  • vie de couple perturbée.

On aimerait trouver une explication ! On l’aime ce bébé ! Plus que tout ! Que se passe-t-il ?

Y a-t-il quelque chose qui le gêne ? Des gaz, des coliques, une poussée dentaire, des cauchemars ?

Est-il malade ?

Mais l’espoir d’un traitement médical qui réglerait tout est vite déçu :

Si, exceptionnellement, un traitement anti-reflux pourrait se justifier devant un enfant qui s’endort facilement et se réveille brutalement la nuit, dans la très grande majorité des cas, l’examen médical ne retrouve rien d’anormal.

Il faut donc tout faire pour ne pas en arriver là !

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