En dehors de ses parents, quelles sont les frimousses que Bébé va très vite apercevoir ?
Celles de charmants animaux ! Tous très gentils et inoffensifs…
Considérés, apparemment, comme beaucoup plus aptes que les humains à donner à l’enfant une image rassurante du monde dans lequel il arrive.
De quelles bêtes parlons-nous ?
Au premier rang toutes catégories
Il s’agit bien sûr de ces « peluches » offertes en cadeaux par toute la famille et les amis.
Parmi la « ménagerie » qui s’accumule dans le berceau de la chambre de maternité, au fur et à mesure des visites, citons : le nounours – toujours au top des ventes – le lapin, la grenouille, le chat, le poussin, enfin, presque tous les animaux de basse-cour ou de la jungle, pourvu qu’ils aient une tête sympa, mignonne, marrante.
Super, ces peluches qui viennent créer une atmosphère de douceur et de compagnie sécurisante, mais… Il va falloir les « caser » tous ces animaux…
Où va-t-on les mettre une fois rentrés à la maison ?
Quelques-uns dans le lit de bébé, pour qu’il continue à ne pas se sentir trop seul.
Et puis le reste… sur une étagère, dans le futur bac à jouets, disséminés enfin un peu partout dans la chambre, pour bien montrer aux généreux donateurs que Bébé reste très flatté de leur geste.
Il faut malheureusement avouer que, sur le plan de la santé, ces peluches ne sont pas idéales !
Car elles vont vite devenir, et quoi qu’on fasse, des nids à poussière et surtout des pièges pour d’autres petites bêtes, beaucoup moins gentilles celles-là : les « acariens », responsables bien connus de phénomènes allergiques.
Pour contrer ce risque « acarien », les fabricants, il est vrai, ont bien fait évoluer le système pileux de ces peluches.
Elles sont aujourd’hui moins « pelucheuses » et leur poil est devenu plus ras. Ces animaux « mutants », devenus en quelque sorte imberbes, sont plus lisses, moins accrocheurs de saletés.
Ceux-là peuvent rester en contact avec l’enfant ; et pourquoi pas dans son lit, enfin, un ou deux…
Mais pour toutes les autres bêtes aux poils longs : une seule attitude, le zoo ! c’est-à-dire le placard ou la vitrine « fermée »…
Et les vrais animaux… Est-ce bon pour l’enfant ?
Pour l’enfant plus grand, oui.
C’est l’apprentissage, beaucoup plus réaliste qu’avec les peluches, de la vie auprès d’êtres qui, même s’ils sont vivants, ne sont jamais « méchants ».
Les animaux d’ailleurs ne s’y trompent pas, eux qui, instinctivement, reconnaissent en l’enfant un agréable partenaire de jeu.
L’enfant pourra, auprès d’eux, reconnaître assez vite sa propre nature « d’humain » et développer son besoin de protection.
Les enfants qui vivent à la campagne ou dans une ferme sont souvent les plus heureux du monde…
Mais pour le « bébé »…
Il vaut mieux, au cours de la première année, le préserver d’un contact physique direct avec les animaux.
Même si, bien sûr, tout est une question de tact, de mesure et de la connaissance que l’on a du comportement de ses animaux.
Prudence donc !
En tous cas, deux règles absolues :
Jamais d’animaux dans le lit d’un bébé !
Un adulte sera toujours présent si un animal et le bébé se trouvent dans la même pièce.
En fait, il existe un animal idéal… Qui n’est pas une peluche, poilue ou non…
Une charmante bête, si bien proportionnée, que bébé peut facilement la garder à la main et la retrouver s’il l’a perdue ; qui se prend facilement par la tête, les pattes…
Dont justement la tête, les pattes et les oreilles sont un délice pour les gencives, ces gencives qui aiment si souvent être massées…
Un animal artificiel, en caoutchouc, qui fait encore ce super « pouet pouet » qui a bercé tant de générations…
Cette fameuse, cette fidèle, cette inimitable, cette géniale… girafe !
La rédaction
