A quel âge ?
Pas de limite d’âge pour prendre l’avion (dès l’âge d’une semaine sur un vol court, dès trois semaines sur un vol long courrier).
La difficulté est plutôt rencontrée chez les parents qui doivent garder l’enfant dans les bras pendant toute la durée du vol. Cela se gère assez facilement s’il s’agit d’un petit nourrisson et d’une durée de vol limitée. Dans les cas d’un enfant de 9 mois ou d’un an qui voyage de longues heures, le bébé peut perdre patience, se transformer en asticot laboureur de genoux et générer chez les voisins l’utilisation discrète de boules Quies mises à disposition…
Si le voyage est long et que le bébé pèse moins de 10 kg, prévoyez de demander auprès de la compagnie aérienne la mise à disposition d’une nacelle. Placée au-dessus de votre siège, l’enfant y dormira plus facilement.
A savoir : la pression barométrique à l’intérieur de l’avion est équivalente à une pression d’altitude d’environ 2 000 mètres (l’oxygène y est donc plus rare).
Par ailleurs, l’air respiré dans la cabine est très sec car prélevé dans l’air environnant l’avion qui contient très peu d’eau. Il faudra donc donner à boire à l’enfant régulièrement, notamment pendant les phases de montée et de descente pour équilibrer les pressions des tympans.
Quand différer un voyage en avion ?
- L’enfant récemment malade,
- Les affections respiratoires non guéries,
- Les cardiopathies instables,
- Les interventions chirurgicales récentes de moins de 10 jours,
- Les infections ORL aiguës évolutives (risque barométrique), adénoïdectomie ou amygdalectomie datant de moins de 10 jours (risque hémorragique),
- Plâtre de confection récente (complication d’œdème)
- Infections non guéries,
- L’enfant atteint d’une maladie chronique devra recevoir un avis favorable de son médecin.
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La rédaction
