Avantages :
C’est le petit comité sympa où l’on se retrouve entre nourrissons du même âge ou presque. C’est la structure légère à une échelle plus familiale, plus intime, moins anonyme que la crèche.
La nourrice, qui garde au maximum quatre enfants, dont bien souvent le sien, connaît rapidement le profil et les besoins de chaque enfant. C’est la mère de substitution, de voisinage, de proximité, dont on a pu apprécier la gentillesse, la disponibilité, le professionnalisme aussi.
En règle générale, les choses se passent bien.
Le « ping pong » infectieux est bien sûr réduit, vu le petit nombre d’enfants.
La nourrice sait souvent remettre « les choses en place » : tel enfant, qui faisait habituellement des « caprices », bizarrement ne les fait plus : il mange, il dort, il joue ; ses rythmes horaires sont bien établis.
Car cette nourrice n’est pas embarrassée par cet affectif maternel « biologique » où l’inquiétude domine. Elle reste en-deçà de toute considération psychologique plus ou moins paralysante. Elle agit simplement au mieux, sereinement. L’enfant a devant lui quelqu’un de « carré » et lisse.
Il n’a pas à jouer un jeu quelconque de chantage, ce qui d’ailleurs est reposant pour lui, mais il se rattrapera plus tard avec vous, une fois rentré à la maison… Soyez rassurée !!
Inconvénients (possibles) :
Il y a parfois des déconvenues qui peuvent obliger les parents à changer de nourrice.
- Soit que celle-ci apparaisse peu disposée à s’exprimer sur le comportement de l’enfant : si « tout va toujours bien… », c’est louche ! car laissant supposer un intérêt peut-être plus lucratif que professionnel et affectif.
- Soit que votre enfant, de retour à la maison, ait une attitude bizarrement trop calme, ou au contraire trop agitée, ce qui pourrait correspondre à une non-stimulation pendant les périodes de garde.
Le salaire est établi par une fiche de paie. Il est fixé un minimum de 2,25 x le SMIC horaire et ne peut l’excéder 5 fois (35 €/j/enfant).
La rédaction