Avec la grand-mère (maternelle ou paternelle), on reste en famille, et cela est bien sûr très sécurisant. Mais, si la confiance et l’affectif sont là, quelques remarques s’imposent.
Qu’il s’agisse d’une « super mamy » toujours bien alerte, mode et branchée, ou d’une mamy gâteau, disons plutôt stéréotypée, ces grand-mères devront toujours bien sûr conseiller, guider leur fille ou belle-fille, donner leur avis, mais aussi s’obliger en permanence à rester dans leur rôle, c’est-à-dire respecter l’organisation quotidienne construite par les parents.
Et s’il devait y avoir divergence d’avis sur tel ou tel point : les biberons, le coucher par exemple, il faudrait en discuter, mais ne pas enclencher un processus qui puisse donner lieu à deux systèmes d’éducation : celui des parents et celui de la grand-mère.
Le bébé ne comprendrait plus pourquoi ce qu’il obtient d’un côté, il ne l’obtient plus de l’autre. Ce qu’on appellerait alors des caprices de bébé ne serait que l’expression justifiée de sa frustration à ne pas retrouver un rythme identique en permanence.
De toute façon, c’est à la mère de donner le tempo et de vérifier qu’il est maintenu.
Et puis, chères grand-mères, maintenez-vous en forme !
Au début évidemment, le bébé dort beaucoup, et ça va pour vous, mais bien vite, il aura soif de stimulations, et là… il faudra suivre ! Il ne s’agira plus seulement de le bercer, de lui donner le biberon et d’attendre son rot. Il voudra regarder, bouger, vous emmener dans son tourbillon de vie.
Bon ! Tout ça, vous l’avez évidemment vécu, vous êtes au courant, mais vous étiez un peu plus jeune….
Alors sachez qu’il vous faudra rapidement remplacer la camomille par les vitamines… ou faire des cures de thalasso !
La rédaction