Dangers de la chaleur

Coups de soleil :

Malgré les précautions prises par les parents, bébé peut prendre un coup de soleil, car ne l’oublions pas : même si le bébé est placé à l’ombre, un coup de soleil est toujours possible.

Le rayonnement solaire indirect sur l’herbe ou le sable est de 20 à 30 % ! Même à l’ombre, il faut donc tartiner régulièrement l’enfant avec un écran solaire !

Le traitement du coup de soleil consistera à :

– Proposer des bains tièdes,

– Appliquer une crème anti-inflammatoire (corticoïde)

– Donner un AINS buvable type Ibuprofène (Advil®)

– Bien faire boire l’enfant.

(source : N. Bodak – service dermatologie – hôpital Necker Enfants Malades – Paris)

Boutons et rougeurs

1 – les boutons de chaleur.

La peau du bébé est fragile… Et la persistance pendant plusieurs heures d’une pellicule de sueur provoque rapidement une « macération ».

Sur les zones lisses du corps apparaît cette petite éruption diffuse, cette « miliaire sudorale », cette « bourbouille », ces boutons de chaleur.

Cette éruption ne nécessite bien souvent que l’accentuation des mesures anti-chaleur.

2 – L’intertrigo.

Au niveau des plis du cou, des aisselles, de l’aine, l’accumulation de la sueur dans ces régions, qui ne sont par nature que peu ventilées, entraîne un phénomène de «tropicalisation».

Les germes et champignons poussent en effet rapidement dans un milieu chaud, humide et fermé. Les plis deviennent rouges et luisants.

C’est dire l’intérêt de l’inspection et du lavage régulier de ces zones pendant la toilette, répétée plusieurs fois par jour, surtout quand fait chaud.

Bains et ventilation en viendront à bout la plupart du temps, associés à des soins locaux antiseptiques et asséchants.

En tout cas, pas de talc ! La macération ne ferait qu’augmenter. Parfois, un traitement local antibiotique et/ou antifungique sera nécessaire.

3 – L’impétigo :

l’acidité sudorale fragilise la peau de l’enfant, en diminuant le film lipidique naturel qui protège cette peau. Les germes peuvent donc beaucoup plus facilement sy installer.

Le staphylocoque – cet affreux ! – ne se fait pas prier et vient lâchement profiter de cette faiblesse transitoire pour tenter de se développer.

Et parfois il y arrive ! Et crée une infection cutanée : l’impétigo, sur n’importe quelle partie du corps ou au niveau d’une piqûre de moustique.

Si vous remarquez une zone inflammatoire qui persiste,qui s’élargit, avec déjà des petite croûtes jaunâtres, il faut demander un avis médical.

 Coup de chaleur

C’est beaucoup plus grave ! Et insidieux !

Votre bébé est moins tonique, un peu mou…

Il émet des geignements inhabituels, il s’assoupit plus souvent, il boit bizarrement moins son lait ou son eau, surtout, sa température est élevée : 39° ou plus !

C’est le « coup de chaleur », signifiant l’épuisement de ses moyens de défense pour lutter contre la chaleur.

L’appel au médecin doit être immédiat.

Si parfois l’hospitalisation simpose demblée (surtout chez le jeune nourrisson), souvent pourront suffire, sous surveillance «rapprochée» à domicile :

-le traitement anti-fièvre répété et régulier ;

-la réhydratation, en proposant de l’eau très régulièrement, toutes les cinq minutes, par biberon ou seringue buccale.

L’évolution dictera la conduite. L’enfant qui est toujours fébrile et qui ne boit pas doit être hospitalisé. Le retour de la tonicité, le sourire, l’envie retrouvée du biberon, annoncent la fin de l’épisode.

Sans aller jusqu’au véritable coup de chaleur, une simple fièvre, sans contexte clinique ou infectieux quelconque, sera parfois observée.

C’est l’alerte que bébé doit rester plus que jamais pendant quelques heures à l’ombre, à l’air et dans l’eau, sans recevoir le moindre rayon de soleil.

La rédaction

 

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