Les jeunes enfants sont davantage exposés aux piqûres de moustiques.
Leur peau est appréciée… et ils ne savent pas se défendre.
La prévention fait appel à :
– La protection vestimentaire,
– Les insecticides,
– La moustiquaire,
– Les répulsifs cutanés.
La protection vestimentaire :
vêtements longs, imprégnés de pyréthrinoïdes ou de répulsifs pour vêtements (Insectes Ecran® Tissu).
Les insecticides :
– Dans les chambres : diffuseur électrique avec tablettes ou flacon de liquide.
– A l’extérieur : pièces aérées : tortillons, fumigène.
A noter que la climatisation ne réduit pas à néant le risque de piqûre.
La moustiquaire
imprégnée de pyréthrinoïdes assure une excellente protection.
Les répulsifs cutanés :
les essences naturelles de plantes (citronnelle, lavande) ont une durée d’action très courte 20 minutes).
Le DMP (Ezalo®) et l’EHD (Insectes Ecran enfant-peau®) ont une durée d’action d’1 h 30 à 2 h et sont autorisés chez l’enfant.
Les répulsifs cutanés type DEET à base de perméthrine contiennent une substance qui éloigne les insectes.
Ils sont appliqués sur la partie découverte du corps, visage compris. La durée d’action varie de 6 à 12 heures.
Les applications seront renouvelées plus souvent en cas de bain, douche, ou de transpiration.
Ne pas appliquer au niveau de la bouche et près des yeux.
Le CSHPF (Conseil Supérieur d’Hygiène Publique de France) considère (comme aux US : les centers for diseases control) que le rapport risque/efficacité permet d’utiliser ces produits chez l’enfant non plus à partir de 30 mois mais à partir de 2 mois à condition de ne pas dépasser certaines concentrations (30 %) et de respecter les contre-indications et les précautions d’emploi.
La rédaction`
Sources:
O. Kremp – Faculté libre de médecine, Université catholique de Lille.
M. Roussey – CHU Anne de Bretagne – Université Rennes I
Médecine et enfance juin 2007.