Une seule réponse : quand bébé manifeste sa faim !
D’abord, par une phase silencieuse et
gestuelle : il ouvre légèrement les yeux, commence à remuer, à faire quelques petits bruits, puis à tourner la tête à gauche ou à droite, en espérant choper au passage un bout de sein ou la tétine d’un biberon.
Si rien ne vient, apparaît alors rapidement une phase de récrimination, nettement plus bruyante.
Traduite par des pleurs allant crescendo de plus en plus fort, jusqu’au ouin-ouin répétitif et saccadé.
Là, vous avez compris l’urgence de la situation.
C’est bien la faim qui le tenaille ! Et si un doute subsistait, il est vite levé quand vous voyez la voracité avec laquelle votre bébé se jette sur le sein ou le biberon et se calme immédiatement.
Pleurer est la seule arme du jeune nourrisson pour assurer sa survie et réclamer à boire.
En fait, il ne s’agit pas vraiment de pleurs comme l’exprime le langage usuel, car il n’y a pas forcément des larmes.
Il s’agit plutôt d’un cri, répété à l’identique, dont la fréquence vocale est volontairement douloureuse pour vos tympans – et ceux de l’entourage – et dont les décibels sont suffisamment élevées pour porter au loin, si jamais vous vous êtes éloignée…
Votre cerveau va très vite enregistrer la vocalise de faim de votre bébé…
Et comme votre instinct maternel vous place dans un état d’alerte très aiguisé envers tout ce qui se rapporte à votre petit bout, vous allez très vite entendre et comprendre, à l’avenir, ses premières manifestations de faim. Vous agirez alors rapidement, sans attendre ses cris
désespérés de frustration alimentaire.
Si vous ne pouvez pas, pour de multiples raisons, répondre sur le champ à ses appels insistants (copine ou belle-mère au téléphone, baignoire qui déborde, pot-au-feu qui brûle…) les pleurs vont cesser, car le bébé s’est épuisé.
Pleurer, ça fatigue en effet beaucoup ! Surtout quand on est un très petit bout.
L’enfant s’est donc calmé, mais ce n’est que le répit qu’il se donne pour reprendre des forces, et si vous n’allez pas le nourrir rapidement, il va vite se rappeler à vous, en hurlant à nouveau ses décibels d’espoirs déçus, mais tenaces, car vitaux.
La rédaction