Le bon portage pour la mère.
Il ne doit pas entraîner une posture en tension :
Il faut éviter le recul des épaules en arrière, le raccourcissement des muscles du dos, l’allongement excessif des abdominaux, la poussée du ventre en avant, la résultante de pression dirigée vers la vessie et la partie antérieure du périnée.
Mais il faut aussi éviter l’autre erreur de statique : posture courbée en avant, épaules rentrées et tombantes, tête projetée en avant, ventre sorti par la descente du thorax , seins lourds , relâchement abdominal et périnéal.
Le bon portage doit au contraire :
- favoriser le redressement, permettant alors le renforcement du dos, des abdominaux et du périnée.
- permettre un contact tendre et rassurant avec le bébé, proche de celui du calin dans les bras. La mère doit être fière et solide et non s’écrouler sous le fardeau à porter.
Le bon portage pour l’enfant.
Il répond à des règles biomécaniques de bon sens.
- Le bébé doit être placé très haut (en cas de portage ventral, sous le menton de la mère)
- Son dos doit être soutenu de bas en haut, il ne doit pas se « tasser » sur lui-même, il doit être bien plaqué contre le porteur.
- Sa tête et ses épaules doivent être naturellement en avant, en position « fœtale »et surtout ne jamais partir en arrière ( portage ventral, bébé vers la mère) ou être poussées en avant et vers le bas (cas du portage ventral bébé tourné vers l’extérieur)
- Ses cuisses doivent être écartées , remontées et soutenues, les hanches fléchies à plus de 90°. Les jambes pendantes exposent à des risques circulatoires et une mauvaise tonification des muscles du dos, .
- Il ne doit pas y avoir d’appui direct sur les parties génitales.
Dr de Gasquet