Les règles et habitudes diététiques ont beaucoup évolué avec le temps.
Il y a plusieurs dizaines d’années, bébé a été pris pour un grand beaucoup trop tôt.
Il n’était pas rare à cette époque de commencer la diversification alimentaire vers deux mois et demi, trois mois, surtout si l’enfant n’était pas nourri au sein.
Les complications digestives de tous ordres en ont été la rançon.
Inversés depuis maintenant quelques années, les conseils s’étaient alors orientés vers une diversification alimentaire à ne commencer qu’à partir de six mois révolus (sous prétexte d’éviter tout risque de sensibilisation allergique).
Aujourd’hui, à la suite des rapports de l’ESPGHAN et de la SFP, le consensus est le suivant :
- la diversification alimentaire se fera entre quatre et six mois.
- quel que soit l’âge de la diversification, le lait maternel ou le lait en poudre demeure l’aliment de base des nourrissons jusqu’à un an.
- l’allaitement maternel exclusif pendant au moins quatre à six mois est fortement conseillé.
- débuter la diversification alimentaire de l’enfant à six mois, s’il est nourri au sein exclusivement jusque-là.
- ne pas différer la diversification alimentaire au-delà de six mois révolus, pour éviter toute carence.
- ne pas remplacer les laits infantiles par du lait de vache avant un an.
- le gluten (céréales/farines contenant du gluten) sera introduit entre quatre et sept mois, même si l’enfant est nourri au sein (afin d’éviter une intolérance au gluten et certains diabètes).
- ne pas ajouter de sel et de sucre dans les aliments introduits.
La rédaction
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