En hiver, dans le froid de l’hémisphère nord, le jeune enfant est exposé aux conséquences physiques du froid sur lui même, aux virus qui prolifèrent, aux adultes qui toussent, à la fréquente surchauffe de l’intérieur de la maison ou des lieux de collectivité.
Certaines précautions sont donc à prendre.
1 / Les promenades : Si les parents bougent et se réchauffent en poussant ou en portant leur bébé, l’enfant, lui, reste immobile. Il ne produit aucune calorie liée aux mouvements pour venir l’aider à contrer les basses températures. Ses seules calories produites sont celles de la digestion. Donc : plutôt partir en ballade après tétées biberons ou repas. Si le bébé est promené en porte-bébé, méfiance pour ses membres inférieurs qui pourraient ne pas recevoir un flux de sang réchauffant si le porte-bébé crée plutôt un garrot en haut des cuisses au lieu de les soutenir. C’est souvent le cas du portage ventral bébé tourné vers l’avant. Soulever alors les fesses du bébé de temps à autre pour assurer une bonne vascularisation des cuisses et des jambes.
2 / L’altitude : Pas de montée brutale en altitude; faire une halte vers 1.000 mètres. Pas de téléphérique, pas de séjour au dessus de 2.000 m avant l’âge d’ 1 an. Ne pas oublier que la « cure d’oxygénation » d’altitude est toute relative: il y a certes un air plus pur, moins pollué ( en principe) mais d’autant moins d’oxygène que l’altitude est élevée.
3 / Les virus : On sait qu’à partir de 6 mois l’enfant va doucement mais sûrement faire le plein d’infections virales incontournables. Mais en hiver l’enfant doit en plus se protéger des infections transmises par les adultes qui toussent. On évitera donc le plus possible les concentrations humaines en milieu confiné ( métro dans les grandes villes).
4 / La température d’intérieur : L’enfant respirera, pendant son sommeil, un air dont la température sera de 19/20°.
5 / La faiblesse des rayonnements U.V. en hiver incitera à ne pas oublier de donner à l’enfant la dose quotidienne de vitamine D.
La rédaction
